Vandeweghe Jérôme

Artiste Peintre

Souvent, je quitte mon enveloppe charnelle pour d'autres dimensions. Cela m’arrive endormi, moins fréquemment éveillé, mais l’intensité de ce que j’y vois y est décuplée. Mes peintures sont les cartes postales de mes voyages.

 

Si l'on courbe l'espace temps : nous sommes en mai 2008. Il fait chaud, au bord d'un étang, j'appuie sur des tubes qui ressemblent à des tubes de dentifrice mais en plus petits. L'huile de lin sent le poisson et mon pinceau en forme de langue de chat s'en lèche les babines. Et j'aime bien.

En 2009, je quitte les animaux à poils pour les femmes. Je découvre leur nudité et des personnages apparaissent dans mes compositions. Si je m'attarde sur des physiques intéressants dans la vraie vie. C'est que je travaille ma mémoire pour peindre vos yeux, vos mains où vos fesses. Çà n'a rien à voir avec toute sorte de perversité, c'est juste mon boulot.

 

  

Belfort est réputée pour le temps magnifique qu'il fait toujours au 15 août. J'expose à la Passerelle des Arts en 2010 sous un orage apocalyptique. L'équipage n'a subi aucune perte et brave à présent des expositions locales.

 

Tout s'accélère en 2011, la frontière de la folie semble n'avoir aucune limite et je suis barbu. Il y a trop de choses à faire. Mes sacs, mes poches se remplissent de petits carnets. Je note mes idées. Je croque des paysages, des expressions et des ambiances. Tout se mélange dans mon cerveau. Je griffonne. Je photographie. J'invente... Et quand l'image sonne. Car oui, elle sonne. C'est qu'elle est bonne pour être mise en peinture.

 

2012, l'aventure continue avec chaque année : la carte de Voeux et le carte de St Valentin.